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Harry Potter & the Deathly Hallows - Part I -D. Yates (2010)


Superwonderscope

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aLe L.A times vient de lacher le morceau: le film sera distribué en 2 parties par la Warner, il ne faut pas tuer trop tot la poule aux oeufs d'or.

 

La première partie sortira en Novembre 2010 et la seconde en mai 2011. ceci de manière mondiale, bien sûr.

 

Steve Kloves ecrit les scénarios, David Yates revient pour la mise en scène (après le 5 et le 6)

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  • 2 years later...

Pour les gens qui veulent éviter les films chiants, je pense que vous pourrez directement sauter la première partie, vu que dans le livre il ne s'y passe absolument rien. C'est un peu comme le film de vikings de Benj sauf que personne ne fait caca en gros plan et y a pas de headbanging.

 

J'espère qu'ils vont réintégrer les flashbacks éclipsés du 6 sinon on va vraiment rien comprendre à l'histoire. Mais vu que la bande annonce ne montre que des trucs de la deuxième partie, c'est dur de savoir.

 

Visuellement ça va être aussi beau que les deux précédents, mais j'espère que ça va être un peu dense niveau scénario. On verra.

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  • 2 months later...
  • 1 month later...

J'avais bien aimé le précédent pour ses prises de risque stylistiques, mais j'étais le premier à reconnaître qu'objectivement il avait d'énormes problème de rythme, de construction scénaristique (la grande révélation du film était complètement foirée) et un déficit d'émotion alors qu'on était censé vivre le plus grand trauma de la saga.

 

Petite appréhension pour cet épisode, surtout avec les critiques entendues ou lues ici ou là, film chiant, bavard, bla bla, je me dis rebelote. Excellente surprise donc que cet épisode qui est direct, pour moi, et sans appel, le meilleur après le 3 (qui reste le best ever). Plus de problèmes de rythme, on s'emmerde pas une seconde malgré les scènes de parlotes - oui, mais il en faut, y'en a un peu plein le cul des personnages pas bien caractérisés, même si y'aurait sûrement encore mieux à faire, hein, on est d'accord - un visuel toujours aussi soigné (photo magnifique), des acteurs beaucoup plus impliqués dans leur rôle qui leur donnent enfin un peu de chair, un équilibre humour/gravité qui penche plutôt en faveur de la seconde, vu qu'on est grosso modo dans l'Empire contre Attaque de la série, même si je sais déjà heureusement que le prochain épisode ne sera pas un Retour du Jedi.

 

On dira ce qu'on veut, et qu'on aime pas Harry Potter pour le phénomène, c'est tout à fait compréhensible, mais Warner a au moins le mérite de pas prendre ses clients pour des cons avec une espèce de produit blindé à l'esbrouffe qui essayerait d'en donner pour son pognon à un public d'abrutis gavés au pop corn. S'agit pas de dire non plus que c'est du Bergman, bien sûr, mais faut avouer que pour un blockbuster on est quand même dans le haut du panier, avec une réal classieuse, des idées de mise en scène assez chouettes, et une ambiance travaillée qui change du gentil conte de Noël niais débuté il y a 10 ans (mais faut dire que la relative "noirceur" des bouquins donnait pas trop le choix).

 

Le film prend même le risque de choquer (gentiment) le mioche éberlué avec une direction artistique tendance gothique et quelques moments bien cruels/violents, qui prouve qu'au moins le réal et la production n'ont pas décidé d'affadir le propos. Encore une fois, c'est pas du Braindead ou du Hanneke, mais au moins c'est fidèle au choix narratifs et psychologiques de Rawling. Hermione qui efface la mémoire de ses parents, c'est quand même pas d'une joyeuseté extrême.

 

Donc globalement ravi par la direction prise par cet épisode qui m'a très agréablement surpris (et pourtant j'appréhendais avec crainte le moment "un peu à chier" ou les scènes relous, comme dans les précédents), et d'autant plus super impatient de voir la suite. Côté adaptation on retombe bien sur ses pattes, même si l'un des personnages majeurs est toujours aussi absent (présence à l'écran ici : 2 minutes), j'espère que le final lui donnera la part qui lui est due, sans quoi va y avoir maldonne.

 

Bien sûr si on est totalement hermétique à l'univers de Harry Potter c'est pas la peine de s'infliger une torture, même si je pense sincèrement que les parents qui accompagnent leurs gosses risquent de moins s'emmerder et pourraient même apprécier cet épisode.

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Je ne partage pas tout à fait l'enthousiasme de Prodigy. Le film fait quand même au bas mot 3/4 d'heure de trop. Le réalisateur choisit d'adapter la partie la moins passionnante du bouquin, et se foule pas trop pour nous y intéresser. Le début est vraiment très bien, mais alors dès qu'ils commencent le camping, c'est vraiment l'angoisse, et même la scène du village et chez le père de Luna, qui dans le bouquin sont un peu cools parce qu'on se dit que ça va commencer, sont bâclées et molles à la fois. Quand il parle avec la vieille, on dirait du Tarkovski, tellement on s'attend à ce que le papier peint s'effrite derrière Harry.

 

Au final, on a un peu l'impression de regarder le catalogue automne/hiver de la redoute, avec tous ces plans de jeunes gens bien sapées, avec de beaux pulls, au milieu des arbres. Heureusement que la fin est pas trop mal.

 

En fait le problème, c'est pas que Yates épaississe les personnages, c'est qu'il se dit : un film de Harry Potter, ça dure 2h30. J'ai pas 2h30 d'histoire. Je vais mettre 10 secondes de silence entre les dialogues, ça va faire le mec qui réfléchit. Bah c'est nul. C'est dommage parce qu'avec l'ordre du phénix, il avait parfaitement réussi à mettre du rythme, garder tout ce qui était bien dans le livre.

Il aurait pu pousser jusqu'au casse de Gringotts, qui est une scène mortelle, les gens seraient sortis contents.

 

Là, c'est genre : on s'ennuie pendant 1h40 sur les 2h30, et le prochain film, il va devoir bâcler alors qu'il y a des scènes de folie à faire

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  • 1 month later...

Eh ben voilà, elle a craqué son slip la saga Potter

J'avais eu du mal avec le précédent, aussi audacieux que raté (c'est bien d'y aller franco dans la noirceur - toutes proportions gardées - dommage qu'il faut attendre la dernière demi-heure pour qu'il se passe quelque chose), là on plonge directement dans le bain, et celui est bien glacé comme il faut. En bien bon...

 

On est pas loin de la surprise que créa le troisième film en son temps (quasi chef d'oeuvre, rappellons le), à la différence que c'est celui-ci qui a réorienté toute la série dans une esthétique gothique et des partis-pris plus pimentés. Yates semblait avoir compris la leçon...de temps à autre. Là c'est le bouquet : rien que l'introduction instaure une curieuse ambiance malsaine et ne soucie plus du tout de bercer son jeune public (même le triangle amoureux m'a paru teinté d'un malaise peu commun aux intrigues sentimentales - insupportables - des précédents ; voire la scène de la danse, qui traduit assez bien le côté malaisé de la situation).

Les paysages désolés, les teintes funèbres, la menace perpétuelle, les méchants en pagaille, la mélancolie sinueuse, la mort omniprésente :tout va dans cette direction même si l'humour tente quelques percées (bien moins gênantes que les pitreries de Dumbledore au début du sixième épisode). J'ai adoré le climax dans le manoir des Malefoy (et les accès de folies de Bonham Carter), l'hallucinante illustration du conte (on se croirait chez Burton ) et même la sexualisation assez curieuse des perso, dans une scène d'hallucination impensable auparavant. Et puis j'avoue avoir totalement fondu aux larmes

à la mort de Dobby

Merde alors

Et les plans finaux quand même

 

Bref, c'était très bien, mangez en.

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  • 3 months later...
  • 3 weeks later...

Je ne suis pas amateur de Potter. Mais je ne déteste pas.

Sur les 4 premiers, c'est le 4 que j'ai préféré (pourquoi tout le monde parle du trois? je sais pas, je ne m'en souviens pas malheureusement). Bref, sans avoir vu les épisodes 5 et 6 je me vautre dans le canapé pour l'épisode 7,1. Et je suis effectivement surpris de trouver l'atmosphère noire, pesante et passablement tordue. Et c'est tant mieux. Et ma foi c'est vrai que certaines scènes étonnent. Jeremie cite cette innattendue scène d'hallucination lubrique, Bonham Carter qui pète un boulon (mais en fait des tonnes) et tout ça c'est très bien.

Pourtant, j'ai trouvé tout cela épouvantablement mal foutu, d'une confusion déconcertante. Les scènes se suivent mais s'imbriquent mal les unes aux autres, les transitions d'un lieu à l'autre sont incohérentes (mais là j'ai peut-être pas compris leur mode de déplacement), à cela s'ajoute le fait que les images sont si sombres qu'on y distingue que dalle; et puis, il faut bien le dire, c'est quand même super chiant et j'ai bien dû piquer quelques petits roupillons ici et là dont la durée cumulée doit bien totaliser pas loin de 30 à 40 minutes de métrage.... Un visionnement finalement plus pénible que divertissant.

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  • 2 months later...
On dira ce qu'on veut, et qu'on aime pas Harry Potter pour le phénomène, c'est tout à fait compréhensible, mais Warner a au moins le mérite de pas prendre ses clients pour des cons avec une espèce de produit blindé à l'esbrouffe qui essayerait d'en donner pour son pognon à un public d'abrutis gavés au pop corn. S'agit pas de dire non plus que c'est du Bergman, bien sûr, mais faut avouer que pour un blockbuster on est quand même dans le haut du panier, avec une réal classieuse, des idées de mise en scène assez chouettes, et une ambiance travaillée qui change du gentil conte de Noël niais débuté il y a 10 ans (mais faut dire que la relative "noirceur" des bouquins donnait pas trop le choix). .

 

Je partage tout à fait cet avis après visionnage des 7 premiers films (me manque plus que le dernier que j'irai voir ce week end probablement).

 

J'ai été très agréablement surpris par la tenue et la cohérence générale de la série, et à une ou deux exceptions près j'ai trouvé tous les films vraiment bons. Et même ceux que j'ai moins aimés m'ont paru tout à fait regardables.

 

Généralement quand je mate un blockbuster récent j'ai toujours la désagréable impression d'être un peu manipulé par les réals/prod/scénaristes, qui semblent remplir un cahier des charges destiné à satisfaire un public le plus large possible. Je n'ai ressenti ça dans aucun des films, il m'a plutôt semblé que les auteurs cherchaient surtout à respecter le matériau d'origine (bien que je ne l'ai pas lu) et le public.

 

Techniquement j'ai trouvé les films très soignés, les BO très travaillées, la photo aussi, parfaitement dans le ton de chaque film (le 7 quasiment en noir et blanc pendant la moitié du film !).

 

Au niveau de l'histoire et du scénario c'est un peu plus délicat, au visionnage je me suis dit que ça avait dû tailler sévère dans les bouquins parce qu'il y a des putains de raccourcis, des personnages qui disparaissent et réapparaissent sans qu'on sache trop comment, des ellipses qui font que les protagonistes sont à tel ou tel endroit (tiens il est là lui ? Ben oui il s'est passé ça, puis, ça, puis ça ! Ah bon, OK ...). Des fois c'est un peu raide à suivre, on sent que les scénaristes ont sacrifié du background au panzer.

 

Côté castingue les jeunes acteurs ont sacrément progressé depuis le premier film, c'est assez passionnant de le voir prendre de la bouteille au fil des épisodes. Au terme de la saga ils ont atteint un niveau plus qu'appréciable, notamment Rupert Grint, excellent dans le dernier film.

 

Pour les seconds rôles c'est différent, les producteurs ont pris la fine fleur du cinéma brittanique alors forcément c'est du tout bon dans l'ensemble, même si j'ai une préférence pour Alan Rickman, époustouflant de fausse sobriété.

 

J'e suis content de m'être forcé à regarder finalement, malgré mes à priori dûsau matraquage incessant sur le phénomène Harry Potter qui casse quand même bien les couilles et qui m'a donné plusieurs fois envie de tuer les connasses qui font la queue devant les librairies à minuit. Ca prouve une fois de plus que je suis bien con ....

 

Un mot sur les Bluray anglais : les six premiers films proposent des STF (et la VF aussi je crois), mais pas le 7-1 bizarrement, qui n'est visionnable qu'en VO avec des sous-titres anglais pour malentendants.

Un peu chiant pour le dernier, quand on a appris les noms francisés des personnages et des lieux et qu'on se retrouve avec du Severus Snape et du Hogwarts et du Longbottom.

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