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Delta Force - Menahem Golan (1986)


Nicolas

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Des extrêmistes politiques ont pris des innocents en otage, et seuls des supers soldats comme Chuck Norris et Lee Marvin peuvent les secourir.

 

Evidemment du très grand cinéma, avec un Menahem qui sait distinguer les gentils des méchants, mais surtout a su allié le plaisir du bonheur des castings fous du film catastrophe aérien à l'action la plus débridée...

A la fin, les gentils tuent les méchants.

Casting hallucinant lancé dans les airs : Lee Marvin, Martin Balsam, Shelley Winters (!!), George Kennedy, Susan Strasberg, Bo Dvenson, Robert Vaughn et Hannah Schygulla (?!)... tous ces gens menacés dans leur intégrité physique par le fou de dieu, Robert Forster.

Le thème d'Alan Silvestri reste un indécollable du cerveau, une fois entendu.

 

La bande-annonce qui fait bien :

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Lee Marvin qui revient sur Menahem Golan:

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Le thème de Silvestri:

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  • 2 years later...

En ce qui me concerne, c'est limite insupportable

J'ai encore cette affreuse petite musique qui me trotte dans la tête depuis 20 ans.... c'est horrible!!!

J'ai bien essayé la guérison "le mal par le mal" en le revoyant il y a deux ans, rien à faire... c'est toujours aussi pourri et la musique est toujours aussi insoutenable!!

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Pour un film d'action, on peut trouver la première heure assez molle, voire navet. Perso, je trouve quelle est un peu nanar, à un degré pas trop élevé. Les terroristes portent des sacs à patates sur la tête, les deux chefs cabotinent comme des malades. A aucun moment le film ne réussit à transmettre un quelconque sentiment de répression ou de peur : on a l'impression d'avoir dans cet avion un asile d'aliénés qui surjouent comme des malades. Pourtant la distribution est assez impressionnante, avec beaucoup de seconds couteaux très connus du cinéma américain et bons acteurs à la base, mais qui ne sont absolument pas bien dirigés et cachetonnent tout au plus.

 

Après la prise d'otages (qui dure une heure), une partie des otages est libérée mais l'autre est envoyée à Beyrouth. La Delta Force va donc intervenir et là c'est que du bohneur : une heure de fusillades, de course-poursuites, d'explosions et de Chuck en action. Mis en difficulté une seule fois durant tout le film, Chuck ne négocie pas, il pulvérise à coups de pieds/poings/uzis/bazooka/moto lance-rockets d'Action Man. Plus inexpressif que jamais, Chuck est la surpuissance incarnée : il ne fait pas partie de la Delta Force, il est la Delta Force (d'ailleurs dans le 2, il n'y aura plus que lui). Et que dire de Lee Marvin, qui part en guerre alors qu'il a du mal à tenir debout tout seul.

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  • 1 year later...

Hier j'ai acheté une nouvelle télé avec la HD et tout, je l'ai donc étraîné avec un film à la (Akbar) hauteur de l'événement : Delta Force, donc

 

Le sujet n'a pas pris une ride avec ces musulmans qui ont des amis partout, même aux USA, qui prennent des otages pour passer le temps et n'aiment pas les Juifs. Heureusement, la Delta Force est là et va les envoyer encontre Allah à coups de rangers dans le cul, après avoir préparé pendant 1h (de film) une stratégie consistant à foncer dans le tas et à ravager une Beyrouth déjà bien amochée qui n'en demandait pas tant.

 

Au milieu d'un casting aussi jouissif qu'improbable se dresse donc Chuck Norris, l'homme qu'on attend tout le temps, et sa moto-mortier (effectivement, on dirait qu'il tire des obus par le cul, une belle manière d'humilier l'adversaire tout en le trabsformant en puzzle). La fin est très émouvante : Chuck essaye de pleurer mais n'y arrive pas. En revanche, le sourire qu'il adresse à Lee Marvin semble d'une sincérité absolue.

 

Dans l'ensemble, on dirait quand même un épisode de l'Agence Tout Risque avec des gens qui meurent.

 

J'ai envie de siffler la musique de Silvestri.

 

Il faut que je revois Invasion USA maintenant, qui pourrait presque être une suite, puisque rappelez vous, les barbus ont des amis même aux USA.

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