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Body Double - Brian De Palma (1984)


Steve

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Jake Scully, un acteur au chômage, se voit proposer la garde d'un appartement. Grâce à un télescope judicieusement placé, il découvre que sa voisine d'en face se livre quotidiennement à un strip-tease très lascif et qu'il n'est pas le seul à s'y intéresser...

 

Bis ou pas bis, le chef d'oeuvre de De Palma (sans doute mon préféré avec Blow Out) est apparemment ressorti en collector en zone 1.

 

L'indien, la perceuse, la longue-vue, le cerceuil, Frankie Goes to Hollywood, RAAAAAH !!!

 

Test du dvd sur EL :

http://www.ecranlarge.com/test-dvd-1928.php

 

 

Trailer :

http://www.videodetective.com/trailer-preview.asp?customerid=97135&publishedid=501

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  • 1 year later...
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Le croisement fascinant (rêvé ?) de Vertigo et de Fenêtre sur cour, avec son L.A 80's décadent tape à l'oeil, ses films d'horreur et ses films de fesses, ses putes, son Frankie goes to Hollywood qui fait sa promo

 

Sublime baiser en travelling circulaire et bon dieu, que la musique de Master Pino est érotisante

De très loin mon thriller favori de De Palma

 

Wall pas peur :

 

Edited by Guest
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  • 3 years later...

La perceuse !!

Bon, sinon, au delà du thème musical cultissime et de l'aspect "matons du film voyeuriste sournois et poisseux à la DePalma" se dévoile une œuvre assez géniale, où les références hitchcockiennes (comme toujours) se mêlent à la dépravation d'une époque. C'est un film sur tout un nouveau cinéma, bien éloigné du rêve hollywoodien, où règne le sexe sale, parfois mêlé d’hémoglobine juteuse. En soi, c'est un film sur une époque, dans tous ses travers putrides, son clinquant, sa vulgarité incroyable, ses bassesses artistiques...

 

Du vrai De Palma.

 

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  • 11 months later...

Revu ce soir, sur un grand écran (enfin plus d'1m quoi...) et en HD sur TCM. Et à nouveau, encore, toujours, peut être même encore plus qu'avant : THE CLAQUE !

 

Vu que je connais bien le film, j'ai pu m'attarder sur la forme, sur plein de détails, de choix de réal', etc... et c'est quand même juste une pure leçon de mise en scène de A à Z ! Tout est clair, limpide, envoutant, tous les choix font mouche, le découpage est parfait, le montage idem, c'est vraiment du très très grand De Palma ! Puis cette histoire, cette ambiance, ces idées dingues qui rendent le film si unique (le passage "Relax" en plein milieu !), ce côté cul sous toutes ses formes, cet indien, ce Hitchcock maitrisé sur le bout des doigts et cité / réapproprié comme personne, des petits trucs parfois imperceptibles, mais qui participent, chacun à leur manière de la réussite globale. Vraiment un film inusable, même après de nombreuses visions, je suis toujours autant bouche bée devant une telle maestria !

 

Et Melanie

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Il y a plein de choses qui m'ont troublée dans ce film : pourquoi le blue screen lors de la scène du baiser ? pourquoi un héros si nigaud ? jusqu'à quel degré de mise en abyme est-on (juste le tournage du film de vampire, ou tout ce qu'on voit est pensé comme un film dans le film ?)

 

Vraiment troublant, ce film. Et vulgaire, et eighties, et brillant, aussi.

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De Palma le dit en toute modestie: personne n'a jamais compris le cinéma de Hitch. Mis à part lui, Brian De Palma.

C'est ce savoir transcendantal qui lui permet de "rendre hommage", mais surtout de piller avec jouissance, de vulgariser, de trivialiser. Sérieux, Body Double enterre Vertigo en cinq minutes. Rien que le plan limite érotico-vulgos du baiser vous frappe à la gorge. Ce mouvement de caméra...et dire que De Palma commençait Le Bûcher des Vanités par un putain de plan-séquence juste pour rivaliser avec Les Affranchis de son pote Marty ! Si ça c'est pas grand !

En fait c'est un film qui annonce le cynisme tueur des années 90 (bien qu'il y ait plusieurs styles de cynisme, le cynisme à la Diablo Cody qui anéantit tout plaisir de spectateur, le cynisme à la Shane Black qui se situe dans la dérision des dialogues et les jeux métas de narrations mais n'oublie pas d'exploiter ses persos et leurs émotions au premier degré).

C'est un de ces films qui annonce Kevin Williamson, Jurassic Park, Independance Day, Last Action Hero, soit tout le méta textuel qui aujourd'hui encore envahit les écrans...

Mais bon, ca, ca a vraiment commencé/explosé avec le Gremlins 2 de Joe Dante.

Mais bon, le De Palma est sorti SIX ANS avant le film de Dante.

 

Conclusion ? De Palma est un putain de génie.

Mais son dernier film a l'air tout naze.

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En fait c'est un film qui annonce le cynisme tueur des années 90 (bien qu'il y ait plusieurs styles de cynisme, le cynisme à la Diablo Cody qui anéantit tout plaisir de spectateur, le cynisme à la Shane Black qui se situe dans la dérision des dialogues et les jeux métas de narrations mais n'oublie pas d'exploiter ses persos et leurs émotions au premier degré).

C'est un de ces films qui annonce Kevin Williamson, Jurassic Park, Independance Day, Last Action Hero, soit tout le méta textuel qui aujourd'hui encore envahit les écrans...

tu peux développer s'il te plait ?

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En fait c'est un film qui annonce le cynisme tueur des années 90 (bien qu'il y ait plusieurs styles de cynisme, le cynisme à la Diablo Cody qui anéantit tout plaisir de spectateur, le cynisme à la Shane Black qui se situe dans la dérision des dialogues et les jeux métas de narrations mais n'oublie pas d'exploiter ses persos et leurs émotions au premier degré).

C'est un de ces films qui annonce Kevin Williamson, Jurassic Park, Independance Day, Last Action Hero, soit tout le méta textuel qui aujourd'hui encore envahit les écrans...

tu peux développer s'il te plait ?

 

Je trouve que c'est déjà trop long.

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