Aller au contenu

Into The Wild - Sean Penn (2007)


Florent

Messages recommandés

 

Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.

Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.

Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.

 

Si vous ne connaissez pas l'histoire vraie je vous engage à ne rien découvrir avant d'avoir vu le film.

 

Le film que j'ai le plus envie de voir ce mois ci ! Mais comme il ne va pas passer vers chez moi, j'attendrai le zone 1

 

Voilà un grand homme a parlé (j'espère qu'il se reconnaîtra )

 

Sinon outre le fait que le film est un véritable voyage initiatique que se soit pour le personnage principal que pour le spectateur. Je ne dévoilerai rien de plus que :

 

Bouleversant. Magique. Onirique. Touchant. Eblouissant. Magnifique.

 

Un formidable film qui complète l'oeuvre d'un grand cinéaste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 

Si vous ne connaissez pas l'histoire vraie je vous engage à ne rien découvrir avant d'avoir vu le film.

 

Oué ben fallait pas mater comme moi le journal de France 2 parce que dans leur présent' du film ils ont tout grillé les salopios.

 

Pas vu non plus ms ca a l'air vraiment pas mal.

 

Soi dit en passant le parcours du petit Emile Hirsch m'étonne je dois dire. Je pensais pas que sa carrière décollerait comme ça. Girl next door et Lords of Dogtown dans sa filmo c'est quand même la classe.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mouais, j'ai trouvé ça bien, mais pas mal de trucs empêchent le film d'être un pur chef d'oeuvre (ce que j'étais à priori venu voir) :

Je m'attendais à voir un film vraiment immersif et contemplatif, et le résultat est quand même hyper monté, que ce soit dans une scène comme dans le découpage des scènes à travers le film. Perso j'aurais aimer vivre l'histoire de façon linéaire, les aller-retour entre la période "Alaska", la période "roadtrip" et les souvenirs de sa soeur m'ont coupé dans mon élan à chaque fois que je commençais à rentrer dans le film. Au bout de 2h30, ça deviens carrément super casse-couilles.

 

J'ai trouvé le film aussi super trop "narratif" (c'est l'aspect un peu indésirable de l'adaptation du livre)... Les souvenirs d'enfance, le pourquoi du comment de l'histoire des parents sont de trop je trouve. On s'en fout des raisons, ce qui compte c'est son devenir.

Bref, je m'attendais plus à un truc "a la Terrence Mallick" et cette approche super classique niveau montage m'a ennuyé... Je sais pas, il manque à ce film une certaine liberté formelle, qui aurait été plus cohérente avec son sujet.

 

Sinon, y'a vraiment des scènes magnifiques (les scènes avec "Mr Friend", la fin).

Un peu frustré quand même, au final.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bah c'est vraiment un film qui tombe à pic et qui m'a fait du bien aux yeux, à la tête, à l'âme.

J'en suis ressorti bouleversé, avec une boule dans la gorge.... non pas que le film verse dans le mélo ou le pathos mais il parvient vraiment à remuer des choses enfouies en chacun de nous.

Je précise que ne connaissais absolument pas cette histoire (véridique) avant de rentrer dans la salle, j'étais juste venu voir le dernier film de Sean Penn avec l'argument narratif principal en tête.

 

C'est un film lent, aérien, aux images magnifiques, lumineux, philosophique au bon sens du terme qui délivre sa pensée toujours en osmose avec un cadre cinématographique sensoriel.

Ca fait du bien de voir un vieux au cinéma, Hal Holbrook très émouvant içi. Emile Hirsh, Sean Pennisé pour l'occasion, fait preuve d'une crédibilité vraiment étonnante pour qui l'a découvert dans "The Girl Next Door" ou "Emperor's Club". Il incarne dans sa chair ce personnage. Vraiment une révélation.

C'est difficile d'en parler sans trahir le film, car c'est une expérience à part entière de cinéma. Tout simplement, un film magnifique.

 

PS : DPG toi qui est fan de "Quitter l'autoroute", ce film est pour toi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Un film lent, planant, touchant, bouleversant. Un film qui vous embarque petit à petit dans une introspection de notre propre vie, de nos propre buts au travers de ce personnage qui arrive à être en total osmose avec la nature (très belle scène de l'ours). Un film assez hallucinant de la part de la production américaine actuelle et un très très grand réalisateur derrière la caméra qui arrive à nous montrer une autre Amérique. Malgré quelques petites défauts de réalisation, malgré une certaine naïveté lors d'1/2 séquences et des acteurs pas toujours parfaits, Into The Wild est un vrai film qui prend à la gorge si on se laisse prendre par la main. A noter l'excellente prestation de Catherine Keener (comme d'habitude) et une musique sublime.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 month later...

Bien aimé pour ma part sans crier au chef d'oeuvre. Disons que si le film est sincère, il n'apporte rien au genre, et je rejoins un peu Black Cat Bones qui aurait souhaité plus de "liberté" formelle. En l'état ça reste bien, mais si j'ai trouvé ça plutot joli, intelligent et pas trop longuet (ce que je craignais) ça m'a pas non plus parlé "plus que ça" (ce que j'aurai aimé). J'attendais un peu mieux vu comment les gens m'en parlaient, mais bon, c la vie !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 8 months later...

Bon faut quand même arrêter 5 minutes l'autocélébration des films bien faits mais chiants

Rien que cette année There will Be Blood, cet Into the wild (très clip Pearl Jam pour le coup) et Two lovers.

De belles intentions, mais que c'est lourd, maladroit, formaté au montage.

Revoyez les Carpenter genre the thing. ou Excalibur. Du bonheur en boîte à l'ère préSFX.

Il y a quand même une science du plan et du montage propre au cinéma de genre de série B que tous ces films A ne prennent pas en compte. Du coup, le temps passe dans la salle, et il me prend l'envie de siffloter. Peut être pour emmerder ceux qui semblent prendre leur pied.

C'est comme l'histoire du montage épileptique pour les scènes d'action des films d'infectés.

Après on est preneur ou pas, c'est tout.

J'aimerais bien vous faire réagir là-dessus, parce qu'à part écrire moi j'aime bine ou j'aime pas, vous vous mouillez pas trop je trouve sur les soi disant chef d'oeuvre incontournable casse burnes en vrai.

Le mauvais foi ça a du bon

Désolé pour les smileys et la photo, je sais toujours pas comment faire

A plus les bisseux zonards

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

J'arrive un peu après la bataille, mais bon vieux motard que jamais hein

 

Et bin conquis pour ma part, mais pas bouleversé pour autant, peut être pour les mêmes raisons que BCB et DPG (viva el acronyma) mais j'arrive pas vraiment à savoir pourquoi.

 

En tout cas moi qui y allais à reculons (je sais pas pourquoi je fais une fixette négative sur Sean Penn, ptet la faute à Team America ) je fus vraiment bringuebalé par la quantité de superlatif qui peuplent le film.

 

Vraiment une très belle chose qui n'ennuie jamais mais qui manque d'un je ne sais quoi qui m'aurais fait chavirer et claquer le beignet comme attendu.

 

Nan mais en l'état ca tue mais il manque le petit truc

 

Vu sur le BD Fr a l'image et le son affolant, une pure réussite qui siée bien au film et d'ailleurs la musique surfrappe (et y a même du Mc Hammer )

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...

Mouais... c'est pas mal parce que Penn n'est pas une bille... Mais c'est très propre, on a envie de se dire que ce petit con il a bien raison de faire ce qu'il fait même si il faut bien reconnaître que ce n'est qu'un petit égoïste un peu arrogant, donc pourquoi pas, même qu'à la fin on nous fait bien comprendre qu'il s'est mis le doigt dans l'oeil - mais on insiste pas trop dessus non plus... Le problème, c'est qu'au-delà de tout ça, c'est quand même un peu casse-couille et comme M. Ouine et DPG, la forme ne m'a pas convaincu, j'avais envie de me perdre dans cet Alaska sauvage, de sentir le poids de la solitude peser sur les épaules de Supertramp, de le voir douter, souffrir, en chier au quotidien comme ça a certainement été le cas dans la vie du vrai bonhomme, au lieu de cela, on tente de nous faire croire qu'il a vécu heureux, qu'il a été accueillit comme le messie en redonnant de l'espoir à des hippies hirsutes, en faisant pleurer un petit vieux, en apportant le sourire à un paysan du Dakota... Donnez moi "Into the Wild 2: The True Story"!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'aime bien le film mais le livre, qui prend beaucoup de recul et l'histoire du gars contrairement au film qui ne s'intéresse quasiment qu'à son voyage, l'enterre sans problème. L'histoire d'un gars pris au piège de son rêve et qui s'auto-détruit sans le vouloir, très bon Emile Hirsch mais pour les personnes qu'il rencontre c'est bof. Certains sont attachants, dont le vieux, d'autres me rappellent l'épisode "Crève, hippie, crève!" de South Park.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 year later...
×
×
  • Créer...