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Julien

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

 

La couv est moche, le titre laisse penser qu'on a affaire à de la vulgaire "chick lit", mais ça reste un bouquin du grand Jay Mc Inerney. J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans. Le côté "superficiel" assumé m'a un peu saoulé dans un premier temps, et puis, petit à petit, je me suis laissé prendre au jeu. J'ai dévoré la deuxième moitié, sans que je puisse dire pour autant que le livre ait fondamentalement changé en cours de route. On sait ce qu'on va lire, des histoires d'écrivains, de mannequins, de freaks bourge, entre cocaine, alcool et anorexie. C'est souvent drôle, parfois touchant, toujours acide et lucide. C'était mon deuxième livre de l'auteur, je pense en lire d'autres.

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Autant j'adore Hugo dans ses préfaces (toute la prétention, le génie, la prose extatique du mec, sa mégalomanie géniale, comme s'il te disais "je suis VICTOR HUGO, petite fiente de pigeon atrophié ! Je suis Chateaubriand, mec !") autant j'ai du mal avec ses bouquins en soit...

 

Sinon Euripide c'est plutôt moderne en fait, ca change beaucoup d'Homère...

 

et Baudelaire, c'est Baudelaire. Respect.

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Je lis Le Satiricon, et franchement, je trouve vraiment que c'est un roman (premier roman au monde, père du roman, si l'on excepte Homère) d'une modernité stylistique hallucinante. Ca déborde, en plus, de bouffe et de sexe dans tous les sens. Franchement c'est étonnant !

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  • 2 weeks later...

Dites, vous me le conseillez celui-ci ? merci !

 

 

le truc qui me tente moins, c'est que, comme l'a précisé un pote, ce sont des chroniques, donc j'espère que ca reste quand même bourré d'infos en tous genres comme les précédents bouquins de Biskind, qui demeure plus doué pour te raconter plein d'anecdotes que pour te critiquer un film...

 

mais bon, l'ai trouvé à sept euros.

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Je viens de me faire les derniers chapitres de Naruto à la suite (de 542 à 559) et pour une série qui a 12 ans, c'est la classe.

 

Au début, j'étais plutôt sceptique sur l'idée de confronter les héros à plein d'ennemis déjà morts ressuscités pour l'occasion, mais au final, c'est une bonne idée pour 2 raisons :

 

1 - Kishimoto a l'intelligence de ne pas faire des combats qui durent trop longtemps (les morts se battent contre leur gré et sont donc moins dangereux que s'ils étaient vivants), et donc c'est très intense

2 - Ca permet de résoudre des questions laissées en suspens jusque là.

 

 

Je pense vraiment que Kishimoto veut en terminer après cet arc. Quand il sera terminé, il n'y aura plus vraiment d'ennemis, les différentes questions encore en suspens auront été réglées, donc j'espère qu'il ne fera pas les chapitres de trop. Après, on sait que l'industrie du manga a un pouvoir de pression énorme sur les auteurs.

 

Enfin, message pour Martin : y a un chapitre qui évoque discrètement le coup d'éclat d'Hinata, et qui montre qu'elle a pas fait ça pour rien. La classe.

 

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Bon si j'ai bien compris Murakami c'est le Thierry Henri de la littérature. Tous les ans on dit qu'il va avoir le Nobel et en fait il perd tout le temps.

 

C'est mignon comme tout, le style est bien joli, tout en finesse, mêlant onirisme, mélancolie, récit autobiographique ...

 

Mais franchement ça m'en touche une sans faire bouger l'autre, j'ai l'impression que je pourrai lire un milliard de pages sans jamais choper une petite gaule.

 

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Je viens de finir ça. C'était sympa. Ca retrace 20 ans d'histoire de l'Italie, de 1959, et la sortie de "La dolce vita" à 1979 et l'assassinat d'Aldo Moro. L'ensemble est assez léger, malgré quelques trucs plus dramatiques. Ça parle de vrais gens, de faux gens, de politique, de ciné, de la société, de tout et n'importe quoi. Le style est pas transcendant, mais bon, ça se laisse lire agréablement. Reposant.

 

Et là j'entame ça :

 

 

Un pote me l'a prêté en insistant pour que je le lise. Ca sera vite fait, ça se lit bien et c'est pas très épais. Bon, pour l'instant c'est sympa, mais j’attends de finir pour voir si ça s'élève spécialement au dessus du tout venant du polar.

 

Et sinon, petit à petit, je viens à bout des Années Strange mentionné ds un topic à part et je trouve ça vraiment génial. Super boulot, super bouquin !

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  • 4 weeks later...

J'ai fini il y a peu Bastard Battle de Céline Minard, un roman que je vous conseille très fortement.

 

C'est un roman écrit en style pseudo moyenâgeux, ultra gore et violent. Ultra bis, en fait. Comme un pacte des loups version gore. Comme un film de Neil Marshall produit par la Trauma mais avec pleins de thunes.

 

La grosse classe.

 

Même la

 

 

La couverture (un peu moche) :

 

 

Un extrait lu par Céline Minard en personne :

 

[dmotion]video/x6nuwu_celine-minard-bastard-battle-lectur_creation#rel-page-3[/dmotion]

 

D'autres extraits (écrits) et mon avis plus détaillé à cette adresse : http://kevo42.free.fr/

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Au milieu des années soixante, Iceberg Slim a enfin réalisé son rêve. Un harem, une somptueuse Cadillac, des costards sur mesure et de la cocaïne plein les poches. Seul problème, la prison quasi inévitable quand on est proxénète et noir de peau. Toute sa vie lui réapparaît alors de manière limpide.

 

Dans les années quarante, on l'appelait Young Blood, un jeune gars ambitieux, ballotté entre une mère dépassée et un père aux abonnés absents. Il découvre la prostitution, le luxe et l'argent facile et n'a dès lors qu'un seul objectif : devenir le super mac de Chicago. Il y parviendra à force de volonté et de violences. Entre-temps, Iceberg Slim aura fait trois séjours en prison et consommé beaucoup de drogues. Comme l'écrit Slim : "J'aurais pu devenir médecin ou avocat, au lieu de cela j'avais consacré plus de la moitié de ma vie à une profession dangereuse et inutile."

 

Pimp est le résultat de cette prise de conscience. D'un réalisme parfois sordide car son auteur a choisi de ne faire aucune concession, le récit décrit la réalité afin de servir de contre-modèle aux jeunes générations. Avec ce livre, vendu à des millions d'exemplaires, devenu l'ouvrage culte des cinéastes de la Blaxploitation puis des rappeurs, l'ex-mac a en partie atteint son objectif. --Stellio Paris --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

 

Iceberg Slim, alias Robert Beck, est le proxénète le plus célèbre des ÉtatsUnis. Pimp, qui raconte en détail sa carrière de maquereau, est un livre cru, qui sent la sueur, le sexe et les parfums lourds. C'est un document unique sur les bas-fonds de l'Amérique noire et blanche, sa beauté sauvage et son abjection. Publié en 1969, il est toujours le livre de chevet de toute une génération d'étudiants et de rappeurs. « Les livres d'Iceberg Slim présentaient les Noirs comme des êtres humains et nous rendaient notre dignité. Avant d'avoir entendu parler des Panthers, Iceberg Slim m'a fait comprendre qu'il était important d'écrire sur les ghettos. »

 

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