Jump to content

Midsommar - Ari Aster - 2019


Basculo Cui Cui

Recommended Posts

Le mec il débarque, il te fait Hérédité et enchaîne sur ça, bon...ok. Dieu

L'exercice du second film c'est toujours délicat, mais ce mec a clairement un truc dans le sang : tout est d'une maîtrise folle, et même si le film suit le même schéma que Hérédité (tout est condamné dès la première image), on est pas dans la bête redite. Le premier grattait la grosse terreur viscérale et noire, là on est dans une horreur merveilleuse qui fait la nique aux Hostel et co avec une ambiguïté bienvenue. Y'a des scènes hallucinogènes très Florence Pugh est géniale et la fin...je m'attendais clairement pas à être aussi dévasté... Toutes les émotions en même temps

Pour moi clairement le film de l'année (mais faut dire que pas grand chose ne m'a plu jusque là )

Link to comment
Share on other sites

Chouette un remake triso-paganiste de 2000 Maniacs... J'avais pas autant détesté un film depuis Lalaland. Pourtant les scènes d'introduction qui transpirent le malaise à chaque plan laissaient augurer un film de la trempe d'Hereditary, mais dès qu'ils rejoignent la communauté, c'est fini. Ari confond grotesque et ridicule, ne s'embarrasse plus de la moindre cohérence, se laisse aller à des scènes choc gratuites et prévisibles, en fait à partir de ce moment, tout repose sur l'esthétique, rien que l'esthétique. Et bien périmée parce que ça fait déja plus de 20 ans qu'on se tape des groupes ringards de pagan hipster folk black metal de mes couilles qui font exactement la même chose. Et la, deux heures de cons en toile de jute qui chantent en levant les mains au ciel, malgré 2/3 jolis plans c'était vraiment trop. Mais quelle merde. Je vais me refaire Shadows of the forgotten ancestors pour me laver le cerveau de cette ignominie.

Link to comment
Share on other sites

Putain, j'étais partis pour essayer de me sortir les doigts du cul pour faire un texte et vlatipa que David à résumé mieux que personne tout ce que je pense du film.

 

En gros on a un début vraiment mortel, avec une monté en puissance topissime. Puis après c'est le syndrome Mandy à base de "TU LE SENS MON FILM CULTE" ou on enchaîne des séquences fortes (un peu) entrecoupé de moment relou (beaucoup)

 

Décidément le cinéma à la A24 c'est tout ce que je n'aime pas dans le cinéma fantastique actuel

 

Et puis j'en pouvais plus des effets de tourbillons un peu partout, qu'est-ce que c'était cheap.

Link to comment
Share on other sites

Tiens, je veux pas m'acharner mais comme j'y repense je le mets la.

Un film qui a eu moins de "buzz", qui a moins d'effet choc et qui est forcement moins clinquant, mais qui par contre à eu un effet boeuf sur moi c'est vraiment The Sacrament de Ti West.

 

Moins de clinquant mais vraiment sous pression du début à la fin.

 

MV5BMjE1ODg1MzM3Ml5BMl5BanBnXkFtZTgwMDg3NDQyMTE@._V1_SY1000_SX675_AL_.jpg

Link to comment
Share on other sites

En tout cas, ce Midsommar ne laisse pas indifférent, il semble même pas mal diviser les spectateurs, les reviews sur IMDB sont soit élogieuses soit hostiles. Durant la séance à laquelle j'ai assisté, des gens ont quitté la salle aux trois quarts, d'autres ont applaudi à la fin (ce qui me semble assez peu commun pour une séance hors festival).

Link to comment
Share on other sites

Claquage de beignet pour moi aussi. J’avais apprécié Hereditary, mais deux trois trucs m’avaient un peu fait tiquer, et je me demandais si on avait pas à faire à un petit malin qui allait se vautrer sur son second film. Mais il a non seulement transformé l’essai, il l’a carrément tué le game cette année en qui me concerne. C’est finement écris, je trouve pas que le film fonctionne sur de gros twists comme pouvait le faire Hereditary, si on fait attention y’a des indices partout dans le film sur la manière dont absolument tout va se dérouler. Et de ce fait, je suis resté très spectateur, j’ai pas eu l’impression de devoir vraiment rentrer dedans émotionnellement, tout en prenant un pied incroyable à chaque chaque étape de l’épreuve de Dani et en étant subjugué par la manière dont Aster a mis en scène chaque seconde de son film. Alors bien sûr, ça donne l’impression de se branler un peu la nouille (2h30 quand même), mais c’est bien une des très rares fois que ça valait le coup d’aller au ciné de mon côté cette année. A24 a quand même le talent de vendre un truc aussi lent et barré (presque autant Jodorowski-esque que Polanski-esque) à un vaste public, qui de toute manière ne reste pas indifférent lors des projections. Ari Aster leur doit certainement beaucoup.

 

Ah et pour finir, les hallucinations du film sont beaucoup plus réalistes que celle de Climax

Link to comment
Share on other sites

C'était pas bien! Mais pas du tout! Y a pas grand chose qui marche: les persos sont écrits avec le cul et réagissent comme des débiles.

 

 

Lors de la scène du double suicide, il n'y en a que deux des étrangers (les anglais) qui essaient de partir. On essaie de justifier ça par le fait que le reste des étrangers (les américains) compte des étudiants en anthropologie, et donc légitimement fascinés par cette communauté aux rites étranges. Mais il n'y en a pas un seul pour se dire qu'il y a un truc qui déconne sévère chez ces hippies? Je veux bien admettre qu'il y ait en Scandinavie des communautés un peu barrées qui fascinent les chercheurs, mais dans le cas présent on parle de la Suède en 2018! On est pas dans un tribu arriérée et isolée de tout il y a cinq siècles, on est au sein d'un des pays les plus modernes de la planète.

 

D'ailleurs, le fait que ces pseudo-anthropologues ne voient pas qu'il y a un léger malaise me laisse perplexe quand à leur niveau d'études. A partir de cette scène de suicide, plus rien ne fonctionne car les persos réagissent comme des crétins.

 

 

J'ai l'impression que le réal' a essayé de casser tous les codes du film d'horreur, mais au final il n'y a rien qui marche. Par rapport à un Crawl qui n'invente rien avec son histoire d'alligators mais fonctionne parfaitement, Midsommar tient de la bouse boursouflée.

Link to comment
Share on other sites

  • 2 weeks later...
Claquage de beignet pour moi aussi. J’avais apprécié Hereditary, mais deux trois trucs m’avaient un peu fait tiquer, et je me demandais si on avait pas à faire à un petit malin qui allait se vautrer sur son second film. Mais il a non seulement transformé l’essai, il l’a carrément tué le game cette année en qui me concerne. C’est finement écris, je trouve pas que le film fonctionne sur de gros twists comme pouvait le faire Hereditary, si on fait attention y’a des indices partout dans le film sur la manière dont absolument tout va se dérouler. Et de ce fait, je suis resté très spectateur, j’ai pas eu l’impression de devoir vraiment rentrer dedans émotionnellement, tout en prenant un pied incroyable à chaque chaque étape de l’épreuve de Dani et en étant subjugué par la manière dont Aster a mis en scène chaque seconde de son film. Alors bien sûr, ça donne l’impression de se branler un peu la nouille (2h30 quand même), mais c’est bien une des très rares fois que ça valait le coup d’aller au ciné de mon côté cette année. A24 a quand même le talent de vendre un truc aussi lent et barré (presque autant Jodorowski-esque que Polanski-esque) à un vaste public, qui de toute manière ne reste pas indifférent lors des projections. Ari Aster leur doit certainement beaucoup.

 

Ah et pour finir, les hallucinations du film sont beaucoup plus réalistes que celle de Climax

 

Je rejoins plutôt ce point de vue. Perso j'ai pas du tout l'impression de perdre mon fric en allant voir une telle proposition de cinéma, mais effectivement peut-être que ça aurait gagné à être un peu plus court et en même temps, si le film parvient à être aussi anxiogène c'est bien parce qu'il installe son poison sur la durée.

Link to comment
Share on other sites

J'ai bien aimé, mais c'est vrai que j'en attendais quand même plus au vu des échos ici ou là...

Après, je craignais aussi de détester en bloc, donc le bilan est plutôt positif.

 

J'ai aimé le délire global, le filmage, l'atmosphère. Bizarrement, je n'ai pas vu le temps passer (ce que je craignais un peu), j'ai trouvé le tout sublime formellement, une ambiance qui fonctionne à mort, aidée en cela par une BO envoutante et étouffante à souhait. Il y a des défauts, dans le rythme, les persos et leurs réactions, quelques autres trucs, mais globalement l'ensemble fonctionne (en tt cas sur moi !), on est dedans, et on peut se réjouir de films comme ça de temps en temps. Je le reverrais pas forcément de sitôt, mais à voir une fois, oui, et en salles absolument !

Link to comment
Share on other sites

  • 1 month later...

Bon je viens de voir le directors cut (2h51!), et j'avais pas vu la version salle.

Ayant vraiment accroche a Hérédité, je m'attendais a un film dans la même veine - et c'est ce que l'on pense pendant les 20 premières minutes hyper oppressantes. La suite change de direction (un peu) et, bien que construite moins efficacement que Hérédité, le film m'a happe et m'a fait voyage...

Apres, je trouve qu'il manque clairement un crescendo sur la longueur, vu que la scène la plus balaise apparaît au tiers (pour ma part).

 

Mais c'est une preuve flagrante que Aster est un gars a suivre de tres tres tres pres!

Link to comment
Share on other sites

J’en suis à 1h20 et je prends cher. J'écris sur le forum pour ne pas m’endormir. Le début était prometteur avec cette tension à partir de 3 fois rien puis arrive la secte neo-wicker man avec les runes et les filtres d’amour à base de poils pubiens et du gore ridicule sorti de sacré graal. Je ne trouve même pas l’esthétique si envoûtante.

Le film me fait réévaluer wicker man

Link to comment
Share on other sites

×
×
  • Create New...