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Julien

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un bouquin très complet sur un mouvement qui n'en mérite certainement pas tant. On apprend que le FN en panique d'artistes faisait jouer des sosies de Michel Sardou et Mylene Farmer lors de meetings...et qu'ils avaient même réussi à dégotter Daniel Guichard quand il était au creux de la vague

Bon sinon le rif, c'est moins d'une vingtaine de groupes tous plus ridicules les uns que les autres (si vous en avez l'occasion, jetez une oreille sur Basic Celtos, le groupe de rap identitaire Français), un tout petit mouvement qui s'est autodétruit de l'intérieur car le comportement des fafs est souvent bien éloigné des idées d'honneur et de loyauté qu'ils avancent...

 

 

le bouquin est interessant et assez instructif il est vrai même si aujourd'hui la scène RIF n'existe plus et qu'elle n'a concerné qu'une trés petite minorité de personnes. Mais ça fait toujours plaisir de se faire remémorer des artistes contemporains qui ont eu des idées douteuses par le passé come Burgalat par exemple....

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  • 2 weeks later...

 

"Kenji, un jeune japonais de 20 ans, gagne sa vie en guidant des touristes dans les quartiers louches de Tokyo. Auprès de Frank, un américain, il va passer trois nuits de terreur en compagnie de ce meurtrier inquiétant."

 

J'ai résumé le résumé... Mais jusque là, c'est excellent ! Merci encore, Tomfincher J'attends avec impatience de recevoir Les bébés de la consigne automatique.

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MISO SOUP, donc, que j'ai fini en une journée.

 

J'ai été bluffée, là C'est vraiment excellent, très bien écrit et la traduction en particulier mérite des points, parce que c'est pas toujours le cas (voir RING le livre, p.ex., pour une ambiance plombée).

 

On sait qui est Frank dès le départ mais est-ce vraiment lui, malgré tout ? Le jeu du chat et de la souris dans les bas-fonds de Tokyo est bien décrit, on s'y croirait. Les descriptions sont très imagées sans en faire de trop et à partir de la page 160, ça devient... Et ça dure 10 pages. Et même si ça vient comme ça, d'un gros bloc, c'est pas gênant pour le reste. Et c'est dégueu.

 

"Frank, cette fille avait ses règles, elle a un tampon".

Ca m'a marqué, cette scène...

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deux livres cet été. deux bouquins dédiés aux HELL's ANGELS

 

 

le premier :

 

c'est marrant, j'ai pas la même couv'. mais bon.

 

j'aime beaucoup Hunter Thompson. Le gonzo journalisme dans toute sa splendeur. sa description des hell's angels est hallucinante. sans doute romancée (même si l'homme a passé plus d'une année avec eux), mais poilante à lire ! Des passages sont vraiment savoureux ! Je m'aperçois que mes connaissance du phénomène s'arrêtaient à la légende et au folklore et que je connaissais rien de leur quotidien (pas piqué des vers leur quotidien !!! de sacrés barjost les gars).

 

Comme le livre de Thompson m'avait bien plus, je me suis jeté sur celui écrit par le Président du Hell's Angels Motorcycle Club (le mot Club me fait bien rire), histoire de voir "la vérité sur le mythe selon Sony barger"

 

 

 

Conclusion : une belle bouse ! Ecrit sans style, prétentieux et arrogant ! Sonny barger croit être un héros de l'Amérique, ce n'est qu'un homme suffisant. Tous le livre décrit les exploits (incompris, les pauvres) des Angels, leur patriotisme exacerbé, leur fêtes "gentilles, même si il y a des débordements", leur castagne "pour la bonne cause " (surtout contre ces salauds de pacifistes qui gueulent contre la guerre du Vietnam....) et surtout l'amour gigantesque - selon lui - que porte les plus démunis aux Hell's Angel. Barger décrit que leur venue dans les bleds des USA est saluée par des habitants qui enlève leur casquette devant leur passage et mettent la maisn sur le coeur ! !!!!! ENORME DE PRETENTION !!!!

 

Pis, j'ai compris que Barger avait détesté le livrfe de Thompson et qu'ol devait rétablir la vérité.... mmmouais !

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En tant que fan absolu de Phikip Kindred Dick je me devais de posséder cet ouvrage

 

 

 

Petite critique du cafard cosmique :

 

On dit la SF mal-aimée, maltraitée, miséreuse ; on l’imagine un peu clocharde, obligée de racler les fonds de poubelle de la littérature pour gagner de quoi subsister. Certes. Mais il existe aussi quelques auteurs, devenues icônes de leur vivant ou après leur mort. Un statut de quasi déité dépassant le simple effet de mode ou l’énième adaptation de telle nouvelle au cinéma, format blockbuster.

 

Quel meilleur exemple que Philip K. DICK pour illustrer ce statut de rock star de l’Imaginaire. Au-delà même d’auteurs comme ASIMOV, HEINLEIN ou LOVECRAFT, quel auteur, revenu d’outre-tombe, pourrait se targuer d’une telle notoriété populaire ?

Cependant le nom dépasse l’œuvre et peu nombreux seraient ceux, dans le grand public, qui pourraient citer ses œuvres...

À l’heure d’une quasi inondation dickienne, n’est-il pas temps de jeter un œil sur cette traduction de l’essai de Kim Stanley ROBINSON [auteur de la trilogie martienne], tentative de décryptage de l’œuvre de DICK ?

 

Et effectivement, c’est bien un décryptage en règle auquel nous avons droit.

Sur un mode chronologique découpé en chapitres thématiques proches de l’auteur, ROBINSON passe en revue l’évolution du style et des préoccupations de DICK.

Nous apprenons les différents schémas narratifs des romans de DICK [on devrait peut-être insister maintenant sur le titre qui mentionne clairement "Les ROMANS" et non "Les NOUVELLES"], sa manière de gérer une intrigue, de diffuser ses idées au travers des personnes.

 

Nous découvrons pourquoi telle œuvre est devenue moins culte que telle autre.

Pourquoi à un moment précis, DICK devint superstar après des années d’ignorance.

ROBINSON offre un pavé véritablement complet sur l’auteur. Peut-être, certainement même, le plus accompli de tous. L’analyse est fine, les interprétations intelligentes.

On ressort de cet essai avec une masse de connaissances non négligeables. Passionnantes et érudites. Où pourrait donc se trouver la faille, dans ce cas ? Est-ce parfait ?

Tout dépend du public.

 

Cet essai va certainement ravir le fandom [ça va faire plaisir à certains cafarnautes, ça], mais il ne faut pas perdre de vue que cette analyse va en profondeur et ne s'embarrasse pas d'effets de style.

Cela signifie donc au menu spoilers à profusion [pensez à lire les quelques indispensables comme "Ubik" ou "Substance Mort" avant de vous attaquer à l'essai de Mr. ROBINSON] et une écriture très très très [très] scolaire.

Nous avons affaire à une thèse et on ne peut s’y tromper, ce qui pourra par moment gâcher le plaisir de la lecture par ce côté rabâché de l’analyse.

 

Fort heureusement, le propos sauve largement cette forme taillée à la serpe. On relèvera enfin l’excellente idée d’avoir intégré un index qui ravira les personnes désirant se reporter ultérieurement à l’essai ; ainsi que le maquettage des Moutons qui aère et rafraîchi l’essai, lui offrant une allure tout sauf rébarbative.

 

Allez y c'est d'la bonne came.

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J'arrivais pas à dormir alors j'ai commencé ça. Non pas dans l'espoir de trouver Morphée, mais parce que je l'avais à portée de main et que je lis qd je ne dors pas ! (Internet vient en 2 !)

 

Et après une cinquantaine de pages ça me plait beaucoup. Vraies / fausses mémoires, ça suit la formule habituelle de l'auteur, on pourrait dire qu'il écrit toujours le même livre, on dit ça de bp d'auteurs après tout, mais j'aime bien. Il fait ça avec finesse, humour, on sent la culture et le vécu sans que ça tourne jamais au vieux con qui radote, on sent un gars qui sent la fin venir et qui s'y est fait, avec philosophie. C'est bien écrit, et entre tout plein de trucs trash, d'auteurs modernes où tout n'est que cul, coke et violence, c'est parfois bien et agréable un bon livre comme ça, à l'ancienne.

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On y retrouve ce qui a fait de Sur la Route un roman culte : voyage, drogue, alcool, sexe, et surtout un style bien particulier basé sur l'écriture automatique. Ca pourrait être bordélique, mais Kerouac maîtrise cette technique de la façon la plus divine qui soit. On le suit du Mexique jusqu'à New-York, en passant par Tanger (où il rejoint Burroughs, un autre génie littéraire), Paris et Londres. Si Les Anges Vagabonds est plus marqué par une certaine mélancolie que Sur la Route, il reste, à mes yeux, un putain de chef-d'oeuvre. Bon, je suis peut-être pas très objectif, étant un gros fan de Kerouac...

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j'ai lu ça cette semaine :

 

 

un petit bijou, un thriller horrifique qui traite de la nécrofilie c'est passionnant et très riche le personnage principale est vraiment interessant du tout bon je l'ai fini en 3 jours ça se lit très facillement.

 

 

 

TERRIBLE tout simplement ça m'a fait penser à "Testsuo" dans ce delire punk S.M très violent vivement la suite !

 

 

 

 

Fun c'est le mot qui définirait le mieux "El zombo" j'adore le graphisme et le délire du catcheur ange gardien zombie.

 

et j'ai lu ça aussi :

 

 

 

 

Vraiment excellent aussi.

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L'émergensce des super-héros entre environ 1940 et 1965 vu par un journaliste. Pour une fois, on n'est pas au coeur de l'action mais simples spectateurs des affrontements. On redécouvre sous un autre oeil les premières apparitions de la Torche Humaine, de Captain America, des X-Men, de Spiderman,... Des dessins ultra-réaliste d'Alex Ross pour un scénario lui-même encré dans le réalisme, abordant essentiellement le rapport entre le quidam et ses personnages aux pouvoirs fantastiques. On redécouvre l'univers Marvel sous un tout autre jour. Un des meilleurs comics de la boîte à idées.

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L'émergensce des super-héros entre environ 1940 et 1965 vu par un journaliste. Pour une fois, on n'est pas au coeur de l'action mais simples spectateurs des affrontements. On redécouvre sous un autre oeil les premières apparitions de la Torche Humaine, de Captain America, des X-Men, de Spiderman,... Des dessins ultra-réaliste d'Alex Ross pour un scénario lui-même encré dans le réalisme, abordant essentiellement le rapport entre le quidam et ses personnages aux pouvoirs fantastiques. On redécouvre l'univers Marvel sous un tout autre jour. Un des meilleurs comics de la boîte à idées.

 

Ca a l'air franchement pas mal, tu m'as bien donné envie la !

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Ca a l'air franchement pas mal, tu m'as bien donné envie la !

 

Vas-y fonce. Si tu as un minimum de connaissance Marvel, tu devrais prendre ton pied. Sinon, je ne sais pas si le néophyte peut trouver un grand intérêt à ce comic.

Les dessins d'Alex Ross, ca fait deja un interet purement esthetique.

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Sympathique bouquin. Les textes sont un peu du vent, c'est du Henry Jean Servat donc vous attendez pas à une analyse filmique ou des anecdotes sur Melville. Par ctre les photos sont tout simplement magnifiques. Periode Delon jeune donc. Indispensable pr les fans. Puis bon, je l'ai pecho à 6 € au lieu de 22

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