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Drive - Nicolas Winding Refn, 2011


Kerozene

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Déjà ça s'appelle Drive mais des poursuite en bagnole y en a pas des masses par contre :

- De la violence ultra bourine qui fait mal et qui donne le sourire y a

Y'a une scène qui m'a choqué mais dont la violence est relativement justifiée

(celle dans l'ascenseur)

. Pour les autres, je trouve que le film n'avait pas toujours besoin de ça. Je suis un peu déçu que Refn ait sacrifié son film sur l'autel de la violence gratuite

(la tuerie à coups de fourchette, entre autre)

 

 

A part cette menue faiblesse, j'ai trouvé ce film assez bestial, c'est calotte sur ta bouche, un des meilleurs film vu ces dernières années. À la fois tendu et super éthéré, c'est une succession de scènes toutes plus réussies les unes que les autres (Refn filme l'amour naissant avec une économie de moyen à tomber par terre), d'une cohérence abusée, un casting béton, et cerise sur le gâteau : Drive est un hommage à mon film de Friedkin préféré (To live and die in L.A. - mais contrairement à Tarantino, c'est fait avec intelligence).

 

D'accord en tous points avec le gars, avec les mêmes réserves, surtout sur les scènes de violence complètement décalées, à la limite du burlesque, qui ont fait s'esclaffer la salle.

 

Sinon c'était très bien.

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J'ai adoré du début à la fin. Deux petites réserves cependant :

 

-la course poursuite du début : c'était très bien mais tout filmé de l'intérieur j'ai pas trouvé ça super impressionnant (contrairement à la seconde qui était une tuerie intersidérale de part en part)

 

-le "héros" qui se trimballe dans la moitié de la ville pendant la dernière demi-heure avec son blouson couvert de sang. Pour se faire remarquer y a pas mieux.

 

Après c'est le meilleur film des années 80 avec Police Fédérale Los Angeles.

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J'ai l'impression que soit :

- le projectionniste s'est trompé de bobine et n'a pas envoyé le bon film

- tout le monde (la presse, les gens, le jury de Cannes) a été victime d'une hallucination collective.

 

Parce que c'est ça, le meilleur fil de l'année / de la sélection / du monde (on en est pas loin, à entendre certains)?

Pinaise, l'ensemble s'est, pour ma part, révélé conforme à ce que je craignais : c'est-à-dire un pur film de Nicolas Winding Refn.

Certes pas mal mis en scène, bénéficiant par endroits d'une chouette ambiance, parcourus de quelques scènes sympas... MAIS également totalement vide et creux. Sans scénar. Et terriiiiiiiiblement poseur.

 

A part pour Bronson peut-être, qui, je trouve, présentait une réelle originalité dans son traitement, Refn m'apparaît vraiment comme l'équivalent danois d'un Tarantino ou Aronofsky : capable de brillantes trouvailles visuelles mais au service de pas grand-chose.

 

Sans originalité, sans réel fond, sans histoire à raconter, sans âme qui parcoure ses oeuvres.

Comme s'il n'avait rien de spécial à dire ou ne parvenait à l'exprimer qu'en singeant des modèles existants (parfois, certes, avec talent, comme dans Le guerrier silencieux).

 

En plus de Bullit, du Point de non-retour et évidemment, Driver (références avouées), il aurait, en l'occurence, ainsi pu ajouter Thief tant l'ensemble m'a parfois semblé proche du remake (

héros solitaire, malfrats en arrière-plan, Los Angeles filmé de nuit, bande-son électro. Si ce n'est que la mélancolie du Mann est, ici, comme simulée et non ressentie

)...

S'inspirer, ça peut se comprendre. Photocopier, un peu moins...

 

Si j'ajoute que j'ai en plus trouvé ça loin d'être super bien joué (Albert Brooks mis à part) et que les séquences violentes ne sont effectivement pas raccord avec le reste, vous pouvez ressortir l'affiche de Seul contre tous...

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Vu en salles aujourd'hui.

 

D'emblée ca fait quand même vraiment du bien de retrouver sur grand caméra une caméra posée, des plans chiadés, des travellings qui foutent bien la gaule, tout ça bien loin de la shaky cam et bien loin des choix discutables de mauvaise exposition à la black swan.

 

Le tout avec une BO qui fout bien aussi la patate sur grand écran, mélange de hard Fm 80 confirmé par le beau lettrage rose sur fond noir du générique, et de musqiue à la Badalementi.

 

Première excellente heure, magique, gracieuse, éthérée, mystérieuse.

Comme dit plus haut, on pense effectivement pas mal au film de Friedkin et aussi aux derniers Cronenberg (ainsi qu'à Crash d'ailleurs).

 

Pour moi ca se gate dans le dernier quart d'heure, où il n' y a plus grand chose à raconter et plus beaucoup de sensation, le film devenant un polar plus banal avec une fin de lonesone cow boy vu cinquante fois et pas forcément cohérente avec le reste de la tonalité du métrage.

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Beaucoup de qualités dans ce film qui me rappelle notamment thief avec sa BO 80's. IL manque juste un peu de lyrisme et des perso plus attachants pour que j'adhère entièrement. C'est quand même divinement filmé et on ne s'ennuie pas une seconde. Je me suis beaucoup éclaté que devant driver de walter hill.

Ryan gosling frôle la parodie du taciturne qui fixe du regard. A plusieurs reprise je m'attendais à ce que Albert Brooks s'énerve et lui demande de répondre quand on lui parle.

Je rejoins l'avis de DPG, il est pas mauvais mais il arrive pas à la cheville d'un James Caan par exemple. A chaque fois qu'il ouvre la bouche, notamment pour menacer, la salle se pliait en 2. Il faut dire que sa voix VF est un peu chochotte.

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Ryan gosling frôle la parodie du taciturne qui fixe du regard. A plusieurs reprise je m'attendais à ce que Albert Brooks s'énerve et lui demande de répondre quand on lui parle.

Je rejoins l'avis de DPG, il est pas mauvais mais il arrive pas à la cheville d'un James Caan par exemple. A chaque fois qu'il ouvre la bouche, notamment pour menacer, la salle se pliait en 2. Il faut dire que sa voix VF est un peu chochotte.

 

On dirait un gamin qui essaie d'imiter son père (James Caan) ou son oncle (Steve McQueen) en faisant le gros méchant mystérieux...

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J'avoue que je suis quand même un peu étonné par le déferlement général d'enthousiasme sur ce film. Je parle pas du forum hein, mais dans la vraie vie de tous les jours, plein de gens m'en parlent, plein de gens sont à fond, le conseillent à tout le monde, postent du Kavinsky du Facebook, etc.... C'est pas "grave" hein, surtout que j'ai bien aimé le film aussi, mais je trouve ça un peu "too much" quand même... De même que l’accueil critique aussi dithyrambique... Ma foi...

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Sur ce forum, y a plein de gens qui aiment les polars eighties, les films de Winding Refn, et dans la vraie vie y a plein de gens qui n'ont jamais entendu parler de tout cela, et du coup, c'est le choc. Gros coup de chapeau à Wild Side pour réussir à faire cela, à provoquer des rencontres entre le public et des oeuvres, parce qu'ils enchaînent les succès.

 

Personnellement j'ai aimé, voire beaucoup aimé, malgré le côté edbanger, le côté pot pourri. C'est une grosse démonstration de mise en scène. J'aime pas trop le côté tout le monde fait la gueule, même dans l'histoire d'amour. Même dans Sonatine (auquel le film m'a fait penser pour ses déferlements brusques de violence) y a des scènes où les yakuzas rigolent, et où Kitano parle avec plus de deux mots.

 

Pas mal pensé à History of violence aussi pour le côté très linéaire de l'histoire.

 

Je sais pas. J'ai aimé, je pense que je le reverrais à l'occasion, mais pour moi c'est beaucoup moins claquage de beignet que Bronson.

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Et bien un des films de l'année pour moi, un beau film qui fait plaisir à mes yeux et mes oreilles.

 

Je ne sais pas si c'est volontaire cette "mise en abyme" de NWR dans certains de ses films, le personnage de Madds Mikkelsen dans Bleeder fait autobiographique, il se présente comme étant lui-même Bronson et là j'ai eu l'impression de voir son personnage fantasmé s'il était dans le monde du cinéma. Ryan Gosling me fait penser au personnage de Clint Eastwood dans la trilogie du dollar > le solitaire sans nom qui agit froidement et parle peu, remplacez ici le cigare par un cure-dent. Le poseur, le gars qui pense avant à sa veste et à s'appuyer avec classe contre le mur avant de parler. Comme la mise en scène très classe et appuyée. Et vraiment, c'est infiniment classe, alors que certains détails ne montrent pas comme quoi ça se passe de nos jours, on a l'impression que tout sort des années 80 que ce soit la musique (qui tabasse sévère, le générique sur Kavinsky!!!) ou les fringues qui, dans la vraie vie, feraient ringard et moche > la veste avec le scorpion, les survet', mais qui oserait s'habiller comme Blanche! Mais là c'est au ciné et c'est supra-classe.

Et quel film de voiture, on se gare et éteins/allume ses phares! La scène d'ouverture est super prenante et pour être filmer que de l'intérieur ça rajoute à l'immersion dans un L.A. by night.

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Bon bah j'irai pas par 4 chemins:

 

 

Je comprends tout à fait les avis qui disent que c'est bien, mais sans être d'un enthousiasme débordant, car il faut être honnête, l'histoire est d'un classique vu et revu, avec des ficelles grosses comme des cordes à noeuds, donc oui je peux comprendre que l'on s'arrête au "bon film mais faut pas abuser".

 

Mais cette ambiance, bordel! Cette mise en scène! C'est juste parfait, je n'ai absolument pas vu le temps passer (quand le film fut fini, j'avais l'impression qu'il n'avait duré qu'une heure ). Une tension de ouf pendant tout le film, dont un de mes camarades de ciné m'a rappelé la comparaison avec "No Country For Old Man". Tous les plans sont parfaits, une lumière de ouf (respect au directeur photo ), et des séquences vraiment mortelles (la scène où il veut buter Nino ).

 

Concrètement Nicolas Winding Refn utilise en gros les mêmes procédés de mise en scène que dans Bronson - musique type années 80 dans tous les sens, des lumières bariolées partout, beaucoup de plans fixes ou lents... - mais putain ça marche toujours, je suis encore client. Tout s'accorde parfaitement, cette histoire pourtant d'un classique absolu, est passionante à suivre, on ne décroche pas.

 

Bref, je suis heureux d'avoir enfin vu mon "film de l'année" cette année, car je commençais sérieusement à désespérer de ne voir que des films "bien sans plus", voire des croûtes.

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je rejoins l'avis général:

 

 

gosling en impose bien en froideur, la mise en scène bute, et la musique, voir l'absence dans certains plans colle parfaitement au film

 

un tantinet poseur hipster par moment, mais merde quoi, ne gachons pas ce plaisir de voir de tels films sur grand écran

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Bon, je faisais un peu la fine bouche sur le film, mais je suis quand même retourné le voir. Séance nocturne, Max Linder, conditions idéales, et je crois que j'ai trouvé ça mieux que la première fois. Une fois évacuée ma légère déception de la découverte, je savais à quoi m'attendre et j'ai pleinement apprécié ce coup ci. Les "quelques" petites réserves que je pouvais avoir, je dirais pas qu'elles ont totalement disparu, mais elles se sont amoindries, les qualités elles sont toujours là, et bien là. Non, vraiment, pas de quoi bouder son plaisir, et le film sera sur le podium sans mal en fin d'année !

 

PS : Super démarrage public au passage, avec plus de 460.000 entrées en première semaine ! Et vu le bouche à oreille dément, ça devrait pas trop s'effondrer, les salles sont encore bien remplies j'ai l'impression...

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J'ai adoré du début à la fin. Deux petites réserves cependant :

 

-la course poursuite du début : c'était très bien mais tout filmé de l'intérieur j'ai pas trouvé ça super impressionnant

Du point de vue de la mise en scène, c'est voulu (et c'est très réussi) :

(Je crois que) ces plans sont justement faits pour évoquer les jeux vidéos de poursuites de voiture, où on est à la place du conducteur, avec la musique à la Wipe Out. Le héros joue à semer les flics, légèrement, naïvement, presque sans frissons, il aborde son existence comme un jeu grandeur nature. Sa position dans l'industrie du cinéma confirme cette idée : il est un manufacturier du faux pour le compte d'une industrie qui fabrique de l'apparence (Los Angeles, quoi !)

 

Je pense que le film raconte justement ça : comment ce personnage ayant un rapport plutôt virtuel, distant avec le monde, se retrouve un jour confronté à la violence du Réel.

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