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Total Recall - Len Wiseman, 2012


Kerozene

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Première photo:

 

 

Et sur http://cine-serie-tv.portail.free.fr, on nous dit que:

 

Le remake écarte totalement la partie martienne de l'originale (sur laquelle Rob Bottin s'était fait plaisir !), et se passe sur Terre. Douglas Quaid (Colin Farrell), simple ouvrier, commence à croire qu'il est un espion, mais il ignore s'il est dans le camp d'Euromerica, ou de New Shangaï. Pendant ce temps, Cohaagen, leader d'Euromerica, prépare l'invasion de New Shangaï.
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Et la scène de l'escalator avec le quidam qui sert de bouclier humain à Scharzy et le cadavre piétiné par Michael Ironside!!

 

Sinon, tant mieux qu'ils giclent la partie sur mars. je n'aimais pas du tout le design qui est pour moi le gros défaut du film

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  • 8 months later...
  • 4 months later...

Et bah voilà, c'est sorti, et dans l'indifférence totale s'il vous plaît, puisque je l'ai vu ce soir dans la salle 1 du forum les Halles qui était loin d'être remplie (peut-être 60 - 70 % pas plus).

 

C'est vraiment un film intéressant, parce qu'il y a un peu de tout. Au sens propre comme au figuré.

 

Au sens propre, parce que Wiseman se sert partout : Total Recall bien sûr (les grandes étapes du film sont plus ou moins respectées, y a même des clins d'oeil assez marrants, qui ne se limitent pas à la meuf aux trois seins, réintégrée de manière assez artificielle), mais aussi en vrac : Blade Runner, Minority Report, Ghost in the shell, la guerre des étoiles (guerre des clones comme première trilogie), Matrix évidemment et surtout une très grosse influence de mirror's edge, avec du parkour, une scène de poursuite dans des ascenseurs hyper trippante, et une architecture des poursuite à base de je cours, je saute partout, je frappe un mec, je récupère un flingue, je tue trois mecs, je m'enfuis.

 

Au sens figuré, parce que le film a du bon et du mauvais.

 

Du bon, parce qu'en terme d'action, c'est vachement efficace, voire carrément impressionnant, avec une Kate Beckinsale entre Loréal et Terminator pas du tout crédible mais cool, et des idées vraiment bien, comme cet espèce de train qui traverse la terre où la gravité s'inverse passé le noyau de la terre, ou comme les décors magnifiques du film. Len Wiseman, c'est le bon élève du cinéma d'action, qui prend à gauche, à droite pour faire sa sauce : c'est pas original, mais c'est vraiment bien fait.

 

Du mauvais, parce que la comparaison avec Mirror"s edge vaut aussi pour l'histoire : on dirait un jeu vidéo entrecoupé de cinématiques, permettant de lier deux scènes de poursuites dans des nouveaux décors, plutôt qu'un vrai scénario. Pour tout dire, c'est beaucoup moins développé que le Verhoeven, qui pourtant dans mon souvenir, est pas un film très verbeux.

Mauvais aussi car l'histoire est non seulement aussi courte que la petite culotte blanche portée par Beckinsale, et remplie du genre de détails débiles propres aux blockbusters d'action (tout le délire sur les terres radioactives est idiot, Kate Beckinsale qui saute d'immeuble en immeuble avec ses talons...) mais elle aussi étonnamment incompréhensible. C'est intéressant, parce que le synopsis posté au début du sujet explique qu'au départ, ça devait être une lutte entre deux corporations. Là, c'est beaucoup plus compliqué : il y a l’Angleterre (là où est le pouvoir), et la colonie ('l’Australie, je crois, mais y a des panneaux en chinois partout) et on comprend rien : pourquoi y a plus que ça, pourquoi le pouvoir veut détruire la colonie alors que c'est pas franchement la surpopulation, entre autres choses que je peux pas raconter sans spoiler, mais vraiment, les enjeux ne sont pas du tout clair, là où ils étaient limpides dans le Verhoeven.

 

Un dernier détail qui m'a fait marrer

 

 

Kate Beckinsale qui dit à Ferrell : ça t'as pas surpris qu'une femme comme moi tombe amoureuse d'un minable comme toi ? Alors qu'on parle de Colin Farrell qui est quand même considéré comme un très beau mec, et qui joue un ouvrier qui a un espèce de loft de 100 m² alors que la terre est censée être surpeuplée, tandis que Beckinsale est juste censée être secouriste, donc rien de fou

 

 

Bref, un film à grand spectacle, avec de très très bonnes choses, notamment des scènes d'actions vraiment impressionnantes, mais qui perd de sa force à cause d'un petit côté patchwork un peu limite, et surtout à cause d'un scénario très très mal écrit.

 

Dommage.

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Alors effectivement, soit les parisiens ont tous déserté la ville soit le bouche-à-oreille n'est pas fameux (les deux n'étant nullement incompatibles) car la séance de 19h30 du MK2 Bibliothèque présentait une salle des plus clairsemées - pour ne pas dire dangereusement vide...

 

Je ne partais pas avec un à-priori très favorable dans la mesure où tant les Underworld que le Die Hard 4 constituent pour moi la poubelle du divertissement bourrin : mais l'idée d'un remake de Total Recall (soit-disant) plus proche de la nouvelle de Dick avait de quoi intriguer et le casting semblait prometteur...

 

Et prometteur, le début l'est, principalement grâce au point fort du film : une direction artistique et surtout des décors qui, certes, piochent un peu à tous les rateliers mais n'en proposent pas moins quelque chose de visuellement grandiose.

Y aussi quelques chouettes idées, casse-gueules sur le papier (le transport qui traverse la planète de part en part) mais qui passent étonnement bien à l'écran.

Quant à Kate Beckinsale, la décence m'empêche d'exprimer la moindre de mes pensées la concernant.

 

Le souci, c'est effectivement ce scénar pourri de la gueule qui prétend s'écarter du film de Paulo tout en y revenant constamment, de manière aussi gratuite qu'incohérente : donnant l'impression d'un truc le cul entre deux chaises, qui emprute de bien inutiles circonvolutions narratives là où l'original filait droit au but.

Ce qui fait qu'on finit par se foutre assez rapidement des bastons à répétition puis du film dans son ensemble...

 

Et carton rouge pour la frilosité des scénaristes : foutre Beckinsale ET Biel dans un long-métrage reposant sur les rêves et ne pas même faire faire à son héros un songe humide au cours duquel les deux se seraient mêlées de manière aussi gratuite que suggestive. Tttt...

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Je rejoins un peu les avis des autres forumers, un truc assez quelconque, qui pompe à droite à gauche mais sans vraie ligne directrice. Au début je trouvais ça pas mal, les décors sont jolis, les scènes d'action correctes, l'histoire reprenant le gros de l'original, donc base intéressante. Et puis plus le film avance, plus je m'éloignais de tout ça. Au bout de la 50e "poursuite, on se tape, on saute par une fenêtre, on tombe sur un drap, on court de toit en toit, on saute sur un truc qui vole, on se rattrape à un ascenseur, blablabla..." on en a plus grand chose à foutre et on attend que ça finisse, poliment, sans trop d'ennui, mais sans aucun intérêt pour "l'histoire" (bien grand mot en effet pour les 3 évènements reliés avec du scotch que constitue le scénar'...). Reste donc des beaux décors, un cast qui fait ce qu'il peut, deux trois chouettes idées qui se sont perdues là sans trop savoir comment, et puis voilà, 2h plus tard, je ressors de la séance à l'image du héros, j'ai oublié à peu près tout ce que je venais de voir, on pourra me raconter une autre histoire demain...

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