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Les plus grands "grand écart" de l'histoire du ciné !


DPG

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La discu sur le sujet "Full Contact" m'a donné une idée. Non, nous n'allons pas parler de JCVD, malgré les grands écarts et le Full contact. Mais plutôt de voir les plus grands "grand écarts" de réalisateur au cours de leur carrière. Ca peut être qualitatif bien sur, avec des trucs que tu peux pas croire que c'est le même gars qui a fait les deux.. mais même d'une façon de filmer, genre si Antonioni avait fait du Tony Scott en fin de carrière par exemple. Bon, évitons de tirer sur des ambulances, style les fins de carrière qui font mal aux yeux comme Argento. Même si qd même, "Les frissons de l'angoisse" vs "Giallo", ça représente bien le concept de grand écart d'une certaine façon... Je voudrais aussi qu'on parle plus de trucs vraiment surprenants, type Adrian Lyne qui signe "L'echelle de Jacob", que de trucs juste qualitatifs. Par exemple, j'ai beau trouver "Cosmopolis" nullissime, et idolatrer certains Cronenberg, je vois pas ça comme un gd écart, je peux comprendre la cohérence. Alors que si demain Gaspar Noe réalise Camping 3, là faudra m'expliquer !

 

 

Bref, tentons, on recadrera plus tard !

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ça reste dans le même thème zombiesque, mais penser que c'est le même romero qui a fait la nuit des mv et diary of the dead, ça me fait mal au coeur...mais bon, on a dit qu'on tire pas sur l'ambulance de fin de carrière

 

sinon, je sais pas si on peut parler de grand écart, mais "sur la route de salina" me paraît très atypique dans la carrière de Lautner, entre ça et le monocle par exemple, y a un monde!

 

et la planète des singes de burton me laisse toujours perplexe...

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Lautner, très bien vu, c'est pas quali, mais c'est totalement "autre" dans sa carrière !

 

Sinon, bon, un exemple à l'arrach... Même si c'était pour payer les factures, j'ai halluciné quand j'ai appris que c'était John Huston qui avait fait "A nous la victoire" ! Surtout que lui a signé un chef d'oeuvre en dernier film, donc aucune déchéance !

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Et les réalisateurs de films d'auteur qui se retrouvent au commande de blockbusters, ça compte ? Par exemple, celui qui a fait Mon nom est Tsotsi avant de faire Wolverine ou encore le mec qui fait Quantom of solace après Les cerfs-volants de Kaboul.

 

Je dirais bien Alejandro Jodorowsky qui a fait La montagne sacrée et Tusk, et même Michele Soavi qui fait Dellamorte Dellamore et Arrivederci amore, ciao. Mais je ne sais pas si ça compte.

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disons que certains réals sont habitués à bosser sur plusieurs genre (spielberg par exemple à tout fait ou presque). c'est plus surprenant qd il y a une vraie ligne de conduite sur une carrière avec un ou 2 ovnis au milieu je trouve!

 

par exemple, même si je trouve qu'entre braindead et le seigneur des anneaux, il y un énorme décalage, je ne le classerais pas ici quand même...

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- Olivier Dahan qui est passé de La môme à Les Seigneurs.

 

- Konchalovsky qui passe de films d'auteurs russe à Tango & Cash (bon ok il l'a pas terminé mais quand même)

 

- John Huston et son Phobia, un thriller horrifique nulilssime qui ressemble à un tvfilm. Et crois-moi DPG, c'est bien pire qu'A nous la victoire !

 

- Sly qui pète un câble avec Staying Alive.

 

Après y'a aussi les erreurs de parcours, genre Snatch. J'ai jamais compris comment Guy Ritchie avec pu pondre un aussi bon film, alors que le reste de sa filmo est à foutre à la poubelle selon moi.

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Ce qui me vient tout de suite a l'esprit c'est David Gordon Green, qui est passe du statut de nouveau Terrence Malick (Undertow, Snow Angel, ...) a des comedies de plus en plus nulissimes (Your Highness, The Sitter... - meme si j'ai un faible pour Pineapple Express).

 

Et la il tourne le remake de Suspiria...

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- Sa Majesté de Minor de Jean-Jacques Annaud, comédie paillarde et mythologique à gros sous que tout le monde a déjà oublié

 

- La musique de mon coeur de Wes Craven, dans le genre grand écart (pas forcément qualitatif, j'en sais rien, je l'ai pas vu), ça s'impose !

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Kounen qui après Dobermann enchaîne Blueberry et Darshan.

Soit passer de l'Evil Dead du polar d'action à un western sur la fumette et un docu sur une vielle indienne qui fait des bises.

 

Ou Romero qui entre la Nuit des MV tendu et référentiel et un The Crazies ultra-nerveux nous démoule soudain Season of the Witch, soit un truc contemplatif, bizarre et assez "70's j'me la pète" dans sa démarche.

 

Dans un registre personnel, je peux pas croire que Carpenter ai réalisé Starman, surtout après The Thing.

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Werner Herzog et son remake de Bad Lieutenant (que j'aime beaucoup au passage) et Dans l'oeil du tueur que je n'ai pas vu. Alors que jusqu'à présent il n'avait fait que des docus, films d'aventure et films de guerre un peu new age.

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la biographie en n&b d'un type qui a une tête grosse comme un fauteuil avec des hommages à Tod Browning...c'est quand même moins routinier qu'une Histoire Vraie.

 

C'est sur que l'histoire d'un vieux qui traverse les Etats unis sur une tondeuse, c'est tellement plus courant !

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Ca pourrait sembler étonnant, mais James Huth. Ses films - Serial lover, Brice de Nice, Hellphone et même le Lucky Luke - valent ce qu'ils valent, mais ont un certain "cachet", un truc qui lui est propre. Alors le voir faire une comédie romantique avec Sophie Marceau et Gad Elmaleh...

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Dune est peut être mainstream -ou en tout cas pensé comme un blobkbuster- mais laisse clairement dubitatif à l'arrivée si on fait pas l'effort de rentrer dedans.

 

Sailor&Lula c'est un film formellement super-bizarre, littéralement tordu avec un William Dafoe qui se transforme en une sorte de créature démoniaque souriant de tous ses chicots et une fée de carnaval qui sauve un Nicolas Cage qui parle comme au théâtre. Je dirai pas que c'est Lynch dans toute sa splendeur, mais quand même.

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